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JeSuisTurc ?

  • A.S.L.
  • Nov 1, 2015
  • 1 min read

Plus d’une centaine de victimes. Non, disons les choses telles qu’elles sont : de morts. Voila ce que la barbarie terroriste à fait au pays d’Atatürk, pont entre le tumultueux Orient et notre cher Occident. Turquie brisée, Turquie martyrisée, mais Turquie sûrement pas libérée de la menace terroriste omniprésente. Turquie choquée, victime du pire attentat de son histoire. Du sang. Des cris. Des larmes. Des familles entières déchirées, des orphelins et des veuves. Et une alerte Le Monde sur les portables de tout les français. C’est tout.


Paris, janvier 2015. Dix-sept morts, le monde entier est place de la Nation, plus de quarante chefs d’Etat se donnent la main. Ils pleurent Charlie. Une vie occidentale vaut-elle plus qu’une vie nigériane, syrienne ou aujourd’hui turque ? La liberté d’expression a autant été bafouée à Ankara qu’à Paris : ce n’est pas un argument. Et puis, la liberté de vivre n’est-elle pas plus importante ? La liberté de respirer, d’aimer, de rire, de pleurer, de crier, de frissonner et d’embrasser?


L’attentat de Paris a agi comme un catalyseur, une catharsis qui a touché le monde entier : un élan de bonne conscience et de solidarité général, puis le retour à l’hypocrisie et à l’indifférence. Tiens, j’ai un message. Merde, j’ai plus de batterie.


Mais ne faut pas oublier les morts. Syriens. Libanais. Irakiens. Turcs. Chrétiens, juifs ou musulmans. Martyrs d’une cause inhumaine, victimes de la folie, martyrs du terrorisme.

 
 
 

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